Les terminales SAPAT – Services aux personnes et aux territoires – partagent avec vous le fruit de leur semaine artistique, en lien avec la notion de transitions et autour de créatures imaginaires.

Cela prend la forme finale d’un montage vidéo et sonore. Il suit les traces de huit êtres étranges. Tous sont confectionnés à la main à partir de matériaux recyclés et de la pensée créatrice des vingt-huit élèves !

Découvrir la vidéo

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La semaine en images

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Le projet en détail

Pour mieux se saisir des transitions en nous et autour de nous, nous regardons les espaces naturels et artificiels, les espaces de fiction et les espaces de la vie quotidienne. Nous explorons la profondeur sensible de notre terrain de vie et de jeu, pour réveiller nos imaginaires, et forger de nouvelles idées pour prendre soin du futur.

Nous nous appuyons aussi sur des créatures créées pour l’occasion, qui traverseraient les espaces du Lycée d’une façon originale. Cela amène à réfléchir à la transformation et à la différence. Cela permet de dissimuler son visage tout en révélant sa créativité. Et cela permet de mettre en commun des esthétiques très variées autour d’un projet qui rassemble les différentes histoires.

Les questions qui nous ont guidées sont les suivantes : Comment réveiller une conscience différente des lieux dans lesquels nous vivons et évoluons ? Comment observer, écouter, sentir, nommer les éléments qui les constituent, artificiels ou naturels, humains ou non ? Comment fabriquer un objet artistique à partir de presque rien : une idée, des matières recyclées, etc. ?

Ce projet propose plusieurs entrées sensibles sur la notion de transition :

• La transition des espaces
  Ce qui relie et différencie le dehors et le dedans, avec des zones de passages, des seuils. Cela concerne l’établissement, la classe, mais aussi au-delà le monde environnant. Avec une ouverture sur le paysage, sur l’architecture de l’établissement, sur ses espaces centraux ou périphériques, sur les espaces de vie et d’apprentissage, ou encore sur les espaces de circulation. Et avec une réflexion sur les principes et les règles qui régissent ces franchissements.

• La transition des supports qui permet de réfléchir par étapes, avec :
  • la fabrication de situations de corps : une mise en espace, une mise en récit de soi et du groupe, des humains et/ou non-humains que l’on intègre dans son histoire
  • la mise en perspective : avec un travail d’image vidéo et de prise de son en lien immédiat avec les mises en situation
  • le récit d’expérience, depuis les intentions initiales, jusqu’à ce qui est raconté a posteriori. Cela amène de façon plus globale à questionner la notion de format artistique, qu’il s’agira ici de choisir ensemble : au final une vidéo montée ensemble.

• Et une zone d’interstice entre ces deux types de transitions, la transition au cœur de nos corps. Pour sentir un peu plus ce qui se passe entre :
  • intériorité et extériorité
  • invisible et visible
  • ressentis et interactions

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Dans la presse

Chaque individu a pu entrer dans une démarche de création avec différents supports et pratiques tels que la vidéo, le son, le costume, la danse contemporaine, en vue de mettre en perspective des préoccupations du quotidien et en lien avec l’environnement. D’où les TransitionS : écologiques, de genres, d’espaces, de temps…

COURRIER DE L’OUEST

_{Un projet réalisé dans le cadre des résidences TransitionS initiées par la DRAC Pays de la Loire, le réseau art’ur et le FRAC Pays de la Loire}

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